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                              RIMES PRINTANIERES                      391
   Les sujets traités sont variés, et répondent, à peu près, aux titres des
parties. L'auteur chante tour à tour les saisons, et, en particulier,
le printemps, — la plus belle de toutes, puisqu'elle a été imaginée
par les poètes, — les phénomènes de la nature, L campagne, les
                                                         a
oiseaux, les enfants, l'idéal, l'ivresse, l'amitié, l'amour, la poésie, la
patrie, et ce qu'il y a de plus gracieux et de plus enivrant dans le
monde : les fleurs et les femmes. Il invoque la Muse, loue l'ode et
la chanson. Il nous étale son âme, l'âme humaine, avec les fantômes
qui la hantent, les chagrins qui la déchirent; avec ses illusions
vivaces, ses fiertés, ses faiblesses, ses mystères, ses abandons, ses
passions, ses désirs, ses élans, ses espérances et ses désespoirs.
L'homme vit, respire, pense, s'agite, parle, chante, rit, souffre et
sanglote.
   La plupart des pièces sont dédiées à des amis pour lesquels elles
ont été conçues et écrites. J'en remarque une adressée à Théodore
de Banville, le maître du vers moderne; une autre à M. Victor
Billaud, secrétaire de l'Académie des Muses santones; plusieurs à
des poètes, littérateurs et artistes lyonnais : MM. Lumière, Claude
Gerbert, Joséphin Soulary, F. Breghot du. Lut, Aimé Vingtrinier,
Jean Reignier. Un sonnet intitulé : Paysage (1), est la description du
tableau d'Adolphe Appian : Le canal, un soir d'automne. Les stances :
Roses (2), célèbrent le talent d'André Perrachon.
   Les titres sont ingénieux : Le Réveil des oiseaux, Confidences,
Couplets pour la Bien-Aimèe, Les Ivresses, Les Nids, L'Exilé, Premier
amour, L'Aurore, Les Tristesses de la Muse, Indiscrétions, Églantines,
Désespoir, Souvenir, A l'absente, Sous bois, Caprice, Les Moineaux,
La Neige, Printemps, Désillusions, La Forêt.
   Les poèmes à forme fixe sont en petit nombre : quatre ballades et
six sonnets. L'envoi de la Ballade en l'honneur de l'Amour (3) a un
vers de trop. La Ballade en l'honneur de la Patrie (4) devrait être en
vers de dix syllabes et non en alexandrins.

  (1)   Poèmes et Chansons, p. 231.
  (2)   Poèmes et Chansons, p. 265.
  (3)   Poèmes et Chansons, p. 222.                                      .
  (4)   Poèmes et Chansons, p. 259.