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2 r8 LA REVUE LYONNAISK seconde met en présence, au milieu de pots de fleurs, chiens et chats. Gare la casse ! M. Joseph BAIL a exposé, sous le nom de Bibelots (34), une pen- dule en cuivre et une poire à poudre d'un relief étonnant; et M. D E - LANOY, un Guignol improvisé (210) bien amusant de couleur et de composition. Les œuvres ùes aquarellistes, des fusinistes et des graveurs, réu- nies au premier étage du Palais Saint-Pierre, dans la première salle qui s'offre sux visiteurs, y constituent un excellent et très agréable ensemble. Les deux aquarelles de M. François RIVOIRE, Pivoines et Crysan- ihèmes (528-529), sont merveilleuses de délicatesse; et elles n'ont rien à envier, pour l'éclat, aux plus lumineuses productions de la peinture à l'huile. Les étoffes y sont traitées avec une ampleur et une souplesse étonnantes. M. Rivoire est un aquarelliste de grande « marge, et il est heureux qu'on se soit enfin décidé à lui accorder, dans la galerie de nos grands peintres lyonnais, une place qu'il mé- ritait depuis longtemps. Les Verveines de M^c Marguerite CRESTY (171), gracieusement étalées dans une cuvette de vieille faïence, et le Seau de fleurs de M. Henri BIVA (85) ne souffrent pas du voisinage de M. Rivoire. C'est assez en faire l'éloge. M. RAVIER a toujours la même hardiesse de coloration et le même charme harmonieux. Ses deux effets d'automne et de soleil couchant (508-509) sont un peu impressionnistes, mais d'un impressionnisme tempéré et de bon aloi, que je retrouve, quelques pas plus loin, dans deux pastels extrêmement curieux de M. Alexandre NOZAL, une Vue du- Mont-VaJérien (447) et un Chemin dans les blés (448), tous les deux d'une extrême virtuosité d'exécution. Le Charlatan, de M. José FRAPPA (253), sans me faire oublier les précédents envois de cet artiste, et le Portrait de Wu T . par M. 'FOLLET, bien que d'une coloration un peu mièvre, qui me