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       PETITE CHRONIQUE LYONNAISE (i)


   Dans l'une des satires de Gacon (le poète sans fard, 1701), il est
fait mention d'un nommé Rossignol, célèbre vendeur de café à
Lyon.
   La Peinture, poème couronné aux jeux floraux, le 3 mai 1767, par
M. Michel d'Avignon, écolier de rhétorique et de l'académie du
collège de l'Oratoire de Lyon. —Lyon, imprimerie de de La Roche,
avec une gravure et des culs-de-lampe dessinés par Delamonce.
   Dans le livre intitulé : Etrennes nationales, curieuses et instructives,
enrichies de figures, d'anecdotes historiques, et augmenté de la
révolution de Paris pour l'année 1790, in-32, Paris Cailleau, on
trouve à la page 64 :
    « Les Lyonnois sont industrieux, entreprenants, fins et aiment la
parure. »
   Du 22 juin 1792, sentence du Tribunal de commerce de Lyon,
pour les sieurs Grimod et C ie , fabricants de broderies, négociants à
Lyon, contre M. Villard, marchand parfumeur. Grimod demeuroit
alors petite rue Mercière; en mars 1791 ; il habitoit Béziers.
    17 Janvier 1779, la mort de M. Bourgelat a surpris beaucoup de
monde. On croit qu'il auroit été Prévost des marchands. M. de
Saint-Try à qui M. de Villeroy a offert la place, a refusé et on a
nommé M. Fay.
    13 Décembre 1781. Le projet Perrache va très mal, on dit que
Mlle Perrache étoit venue dernièrement, à Villefranche, consulter


   (1) Voir Extraits d'ouvrages divers, notes supplémentaires aux fragments sur
Lyon insérés dans la Revue du Lyonnais. — La Revue Lyonnaise, t. V, p.. 116 et
t. VI, p. 478.