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FELIBRÎGË 455 Dount lou « Capouliè » bènastra Dèu èstre, mafisto! — e sara, A travès souleiado, ouragan, endoulible, — Lou Preire lou Puntife, e lou Papo infalible, E lou grand Vicà ri eiçabas... « Auzatz ! Auzatz ! » moun Felibrige ! Vincèire valent de l'aurige ! As déjà fa lusi d'Avignoun lou roucas ! De Mount-Pelié perèu as daura lou « Clapas », E de Niço la cèuno urouso, E LIOUN e l'auto Toulouso ; Gap a begu ta glôri au mitan de soun glas ; E Marsiho, De Greço e de Fèbus la mignoto e la fiho (A si bouco toujour uno flour de cacïo), A sentido l'aflat de toun fio cremesin ; E lou Paris de Franco et lou Paris Marin '. E'ilalin, Souto l'Estello Ourientalo, Bucarest, la grand capitalo !... En avans, Felibrige d'or ! En avans, mai dous e mai fort ! Enarcote superbe is autour cerulenco, Escoubant nivoulado e fum ; E'ntrouna pouderous, sus la chourmo umenenco Alargo un dilùvi de lum ! doit être, ma foi!et sera, —à travers le beau temps, l'orage, l'inondation',— le prêtre et le pontife, et le pape infaillible,— et le vicaire ici-bas... — Audace! audace! mon Felibrige! — Vaillant vainqueur de la tempête! —• tu as déjà fait reluire le rocher d'Avignon : — de Montpellier aussi tu as doré le monticule pierreux, — et la plage bienheureuse de Nice, — et LYON, et la haute Toulouse:— Gap a humé ta gloire au milieu de son frimas; — et Marseille, — fille et mignonne de la Grèce et de Phœbus — (à ses lèvres toujours une fleur d'acacia), — a senti la caresse de tou ardente flamme, — et le Paris de France, et le Paris de mer ; — et, bien au loin, —- sous l'étoile orientale,— Bucharest, la grande métropole!.. — En avant, Felibrige d'or, — en avant, plus doux et plus fort ! — Perche-toi superbement aux altitudes célestes, —• balayant les nuages noirs et la fumée; — et entrôné en pleine puissance, 1 Barcelone. — Voir les Parpaioun Blu de l'auteur. MAI 1883. — T. V, 30