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198 LA. REVUE LYONNAISE problèmes de l'histoire ancienne, ses travaux d'érudition de moindre étendue, ses études sur les Etats-Unis et conclut à l'adop- tion de cette candidature. M. Locard présente le rapport sur la candidature de M. de Tribollet au titre de membre correspondant. Il rappelle les travaux que M. de Tribollet a consacrés, soit en français, soit en allemand, à la géologie des Alpes Bernoises et du Jura Neuchâtelois ; sa carte géologique du canton de Neuchâtel, ses travaux sur le Jura Franc-Comtois. Enfin, après ces renseignements prélimi- naires, il passe à ce qui a fait la grande réputation scientifique de M. de Tribollet, à ses études de paléontologie et particulièrement à son étude sur les crustacés fossiles. Il conclut à l'adoption de cette candidature qui n'avait été d'ailleurs ajournée qu'à cause d*û règle- ment qui ne permettait pas de donner une place de plus. M. Ducarre présente le rapport sur la candidature de M. Léon Malo, ingénieur des mines d'asphalte de Seyssel, au titre de membre correspondant. M. Malo, d'abord élève de l'école centrale, puis ingénieur des chemins de fer, s'est consacré depuis 1858 à la direction de ia grande exploitation qui l'a naturalisé dans nos contrées. La revue des nombreuses publications de M. Malo nous montre en lui un écrivain technique de premier ordre, doublé d'un archéologue, d'un économiste, d'un écrivain populaire. M. Ducarre conclut à l'adoption de cette candidature. Séance du 5 décembre 1882. — Les divers scrutins pour les élections ont rempli la plus grande partie de la séance. M. Belot, professeur à la Faculté, a été élu membre titulaire de la classe des lettres par 30 voix sur 31 votants. M. de Tribollet a été élu membre correspondant pour la classe des sciences, par 30 voix sur 31 votants. M. Léon Malo, membre correspondant pour la classe des lettres, par 31 voix, à l'unanimité. M. Loir entretient l'Académie de nouvelles et fort curieuses expériences faites par M. Pasteur sur une maladie des porcs, le rouget. Quelques expériences d'un chimiste allemand établi en Angleterre, M. Klein, n'avaient pas abouti. Celles de M. Pasteur lui ont fait découvrir un microbe infinitésimal, encore plus petit