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  194                  LA REVUE LYONNAISE

  au concours pour le prix Christin et de Ruolz. Il s'agissait d'une
  étude sur les chants populaires de notre région. Un seul travail a
  été envoyé, mais il répond pleinement aux conditions du concours.
  M. Guimet caractérise par quelques extraits ce sérieux et volumi-
  neux travail qui a exigé les plus attentives recherches dans le
  Lyonnais et les pays limitrophes, puisque, sur quatre cent vingt
 chants cités, cent cinquante seulement avaient été recueillis dans
 des publications antérieures. Il donne à l'Académie le détail des divi-
 sions assez multipliées et fort précises de ce long mémoire et, dans
 un résumé fortement motivé, conclut à donner le prix proposé.
     L'Académie ayant approuvé à l'unanimité les conclusions du
 rapport, la devise est décachetée et le prix Christin et de Ruolz est
 attribué, à l'unanimité, à M. Félix Laurent-RoUandez, organiste à
 l'établissement des Chartreux.
    La fin de la séance est remplie par la discussion de diverses
 questions de détail.
    La séance publique du 11 juillet ayant été l'objet de comptes
 rendus spéciaux, il n'y a pas lieu d'y revenir dans ce résumé des
 travaux de l'Académie.
   Séance du 18 juillet 1882,— Dans cette séance, l'Académie a
reçu des lettres de candidature adressées par M. Belot, professeur
à la Faculté des lettres, et M. Vachez, avocat au barreau de Lyon,
pour la place laissée vacante par notre regretté confrère, M. Des-
jardins. Le règlement stipulant qu'il ne peut y avoir qu'une seule
élection à la fois dans une même section, il n'y a pas lieu, aux
prochaines élections, de pourvoir encore au remplacement de
M. Allmer, promu membre émérite.
  La fin de la séance est remplie par la discussion de diverses
questions d'administration.
   Séance du 25 juillet 1882. — Après les diverses communica-
tions du secrétariat, M. Locard a présenté à l'Académie la repro-
duction du masque de Claudia Victoria habilement restauré. A cette
occasion, la discussion qui a répandu tant d'intérêt sur les séances
du 23 mai et du 6 juin se ranime. Il s'agit de savoir si les anciens
ont connu le moulage, tel que l'entendent et le pratiquent les
modernes. Les différentes preuves qui résultent de 1 étude du