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Kii LA REVUE LYONNAISE d'Achille, Cassandre prophétisant l'incendie de Troie, Philoscène immolée. Ce manuscrit, écrit en 1420 et donné au couvent des Augustins par Iehan de Saint-Orens (?), après avoir passé dans la Bibliothèque de l'Académie, lui fut enlevé en 1792 et restitué par M. Delandine ; —mais il ne se retrouve plus aujourd'hui à la bibliothèque de l'Académie. C'est une grande perte pour les lettres. Quelque Libri l'aura sans doute soustrait. Entre quelles mains se rencontre-1-il aujourd'hui ? Si son possesseur actuel ignore sa soustraction, et s'il lit ces lignes, sa conscience lui dira peut-être de restituer ce trésor à son légitime maître. Le Brilish Muséum vient d'acheter un manuscrit portant le même titre. Serait-ce le même que celui que Lyon possédait? NIVON (NICOLAS, L'ABBÉ) L'abbé Nicolas Nivor, chanoine et infirmier de Suint-Irèucp, mort le 15 février 1741 était un pieux ecclésiastique, vivant de la vie contemplative, retiré du monde et qui a écrit un livre bien peu c o n n u : Le Voyage du Saint-Caloaire sur la montagne des martyrs de Lyon à Saint-Irénëe, œuvre de méditations pieuses et (h; prières. Ce livre imprimé à Lyon, est .-ans- date, mais paraît avoir été édité e:i 1742. Il seraitsans aucun intérêt pour un archéologue s'il n'était suivi d'un : Abrégé historique de Vantiquité et sainteté des églises de Saint-Just et Saint-Irénée, et qui renferme des indications très précieuses sur plusieurs tombes évidemment ro- maines et dont les premiers chrétiens firent usage pour y ensevelir et honorer les saintes victimes des persécutions des empereurs. Du reste, a dit M. Péricaud, dans'sa notice sur Saint Jubin, archevê- que de Lyon, on n'a jamais creusé le sol de ce quartier de la ville sans y déterrer quelque chose de précieux pourTarchéologie. C'est un sol dont on reut dire ce que Cicéron disait d'Athènes qu'on ne pouvait y faire un'pas, sans mettre le pied sur quelque histoire. » Kn effet, à l'époque, entre autre, où le chanoine Nivon écrivait