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                LES CHAMBRES DE MERVEILLES                          155
    Essai sur l'étude des monuments-de Varchitecture gothique,
 1756.
    Recherches sur la bataille de Brignais et observations sur
 un monument de la ville de Lyon.
    (Ces deux derniers ont été publiés dans les Archives du Rhône,
 t. III et V.)
    Pendant longtemps, on ne sut pas, à Lyon, à quel auteur on
 devait attribuer une Description de Lyon publiée dans cette ville,
 en 1741, chez Delaroche ; mais Pernetti n'a pas hésité à l'attri-
 buer à M. Glapasson, le cadet, membre et ancien directeur delà
 Société royale des Beaux-Arts, que sa modestie a caché en vain.
Du reste, Bollioud-Mermet, secrétaire perpétuel de l'Académie de
 Lyon, contemporain de Glapasson, était convaincu aussi que ce
 dernier était l'écrivain de cet ouvrage qui a pour titre : Descrip-
tion de la ville de Jjyon, avec des recherches sur les hommes
célèbres qu'elle a produits. Lyon, Delaroche, 1741, in-8. Le pri-
vilège pour l'impression de cet ouvrage avait été donné au sieur
Paul Rivière de Brinais, ingénieur, pseudonyme sous lequel se
caehait Glapasson.
    M. Collombeta porté un bon jugement sur ce livre. « Ecrit sans
ordre, dit-il, et resserré dans des limites trop étroites, l'ouvrage de
Glapasson ne laisse pas d'avoir son utilité, parce qu'il présente sur
nos édifices des documents que l'histoire locale sait apprécier, sur-
tout quand ces édifices, quand ces monuments ont disparu devant
les révolutions ou qu'ils ont été effacés du sol par un autre vanda-^
lisme plus poli, mais aussi inept et aussi brutal. »
    Déjà Pernetti (t. II, p. 98) avait dit de l'œuvre de Glapasson que
cet ouvrage a remplacé avantageusement l'oeuvre de de Bom-
bourg publiée en 1678 dans laquelle ce dernier « a donné un recueil
des plus beaux tableaux, tant anciens que modernes, d'architecture,
sculpture et figures qui se voient dans plusieurs églises, rues et
places publiques de Lyon ». (V. plus haut l'article Bombourg.)
   Je dirais même que, sans l'ouvrage de Glapasson, nous ne con-
naîtrions que très imparfaitement la plupart de nos anciennes églises
et chapelles dont il n'a pas été fait de monographies, ni les objets
d'art qui les ornaient et dont la Révolution, en les confisquant, a
oublié d'en dresser un inventaire.