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                E X T R A I T S D'OUVRAGES DIVERS                   119
 réponse à la Complainte des Tilleuls de Belleeour insérée dans
le Journal de Lyon, l'an vi.
   M. Petit, par son testament de 1811, légua 500 francs a l'hôpital,
300 francs aux pauvres de Saint-Bonaventure, sa paroisse, sa col-
lection complète du Moniteur à la bibliothèque de la ville, ses
pièces d'anatomie et instruments de chirurgie à la Société de méde-
cine à la condition d'en laisser l'usage à son fils, s'il suit la même
carrière.
   Je ne crois pas que son fils l'ait fait ; il fut sous-préfet sous
Louis-Philippe et j'ignore complètement sa destinée depuis cette
époque.

                               HOSPICES


   Avant la Révolution, les administrateurs des hospices leur fai-
saient une avance de près de 500.000 livres sans intérêt. Chaque
année, les recteurs entrants remboursaient les sortants et le fond
 restait aux hospices.
    Le trésorier avançait à lui seul et sans intérêt 10.000 francs, et,
de plus, les autres sommes nécessaires avec l'intérêt à cinq, mais
 les courtages à sa charge.
   Chaque recteur, dans sa partie, faisait les avances des achats
et provisions qui étaient payées comptant et il n'était remboursé
que le mois suivant. Ils s'imposaient une aumône lors des quêtes ;
les frais d'administration étaient à leur charge.
   Ils étaient obligés d'assister chaque mois à une procession du
Saint-Sacrement et au Salut.
   Les repas offerts aux anciens recteurs, aux consuls, aux méde-
cins, aux officiers divers de la Communnuté étaient à leurs frais.
   Dans ses lettres patentes de 1729, le roi dit que les hôpitaux de
Lyon avaient servi de modèles à ceux du royaume.
   D'après le règlement de 1661, il y avait à l'Hôtel-Dieu douze
recteurs élus par moitié chaque année le premier dimanche après
la nomination du prèvost des marchands et des èchevins.
   Chaque membre sortant proposait trois candidats sur lesquels
votaient les recteurs et les nominations étaient soumises à l'appro-
bation du consulat.