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78 LA REVUE LYONNAISE manie du collectionnement poussé à l'excès; chez les autres, c'est pis, c'est la haine de la religion et le désir de la destruction de ses temples... QUINCARNON (CHARLES DE) Cet écrivain était peu connu jusqu'à présent ; mais le savant M. de Valous a publié sur cet auteur et sa famille, en 1877, une excellente notice qui a révélé enfin leur origine vraie et fourni les plus précieux renseignements sur les travaux de Charles de Quin- carnon Malo, baptisé le 15 février 1599. Il a laissé : 1° les Antiquités et la fondation de la Métropole des Gaules ou de V église de Lyon et de ses chapelles avec les épithaphes que le temps a religieusement conservées, etc, Lyon, Mathieu Libéral, 1682, circa, in-12. 2° La Fondation et antiquité de la Basilique canoniale et curiale de Saint-Paul de Lyon, sans Vindication du lieu de l'impression et sans date aux dépens de l'auteur, in-12. « On peut regretter, dit M. de Valous, que chacun de nos monu- ments n'ait pas trouvé un patient et dévoué investigateur de ses titres et de ses inscriptions, avant les destructions ou les malheu- reux essais de restauration qu'ils ont subis. Les réparations de l'église Saint-Paul, en 1760, 1818,1835 et 1875 ont fait transporter au loin une foule de monuments ; cette église a plus souffert de* réparateurs qne des destructeurs de 1562 et de 1793. Ce qui a été perdu est immense et irréparable. Ne soyons donc pas ingrats envers Quincarnon qui, sur le déclin de l'âge, a pris la noble mis- sion de recueillir les souvenirs inscrits sur les autels et les tombes de deux antiques églises. » BAYNAUD (THÉOPHILE) Né à Sospello, dans le comté de Nice, en 1583, mort à Lyon, le 31 octobre 1662, de la Compagnie de Jésus, il enseigna la philosophie