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L'ANCIEN Q U A R T I E R DES CAPUCINS 427 et par la manière dont elle est placée, qu'elle n'a rien de militaire. Le plan scénographique de 1550 témoigne d'ailleurs qu'il s'agit là simplement d'une de ces tourelles décoratives dont notre vieille architecture lyonnaise nous a laissé de si nombreux exemples, et dont la fameuse tour de la Belle-Allemande est le type le plus connu. Cela se reconnaît aux proportions grêles et élancées de cette tourelle, à la richesse de son architecture et aussi à la gi- rouette féodale qui la surmonte. Ce dernier détail suffirait à lui seul pour établir quelle n'appartenait pas au système de défense de la ville, mais à une maison tenue en franc alleu '. Enfin j'ajou- LA P O E T E SAINT-MARCEL ET LA TOURELLE VOISINE D ' A P R È S LE PLAN DE 1 5 5 0 teraipour en finir avec cette minime difficulté, que dans les anciens actes, la tour et la porte Saint-Marcel sont une seule et même chose2, désignée suivant l'un ou l'autre de ses usages. J'appellerai aussi toute votre attention, pour le moment où vou3 aurez à l'aborder, sur une particularité relative à la porte du Grif- i Je ne possède aucune note qui me permette de déterminer cette maison; mais le caractère que je lui attribue aidera à découvrir et à fixer d'une manière précise l'em- placement de cette tourelle. 2 Cela se prouve, entre autres, par les documents qui concernent la porte du Griffon appelée simultanément porte et tour comme on a écrit dans des actes cités par M. Vermorel (loc. cit. p. 7, notes SS. et Y),