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F R A SÂLIMBENE 355 M. Renan a appelé Salimbene « ce spirituel vagabond. «C'était en effet un homme d'esprit, et ses pareils n'étaient pas nombreux au treizième siècle ! Gomme je l'indiquais en commençant, et comme nos lecteurs ont pu s'en convaincre, son livre offre un caractère exceptionnel parmi les chroniques latines du moyen âge. Il ajoute peu, sans doute, aux grands faits déjà connus, mais il nous donne ce qu'on ne trouve pas ailleurs, cet élément nécessaire de toute restauration historique : la couleur et la vie. L. C L É D A T , Professeur à la Faculté des l e t t r e s .