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LE PARNASSE FRANÇAIS                         o




            DU XIe AU XIXe SIÈCLE


     PORTRAITS           MÉDAILLONS

                THÉROULDE
                    Xl° SIECLE —


 Il composa, dit-on, la Chanson de Roland,
 Ce loyal paladin, dont le bras intrépide
 Poussait les ennemis dans la fuite rapide
 Devant sa Durandal au fer ètincelant :

 Il le montre, d'abord, de son pas ébranlant
 Les plaines et les monts où sa valeur le guide,
 Puis succombant enfin, trahi par un perfide,
 Au val de Roncevaux, dans un combat sanglant.

 Ce récit, nos aïeux aimaient à le relire ;
 Ils se sentaient tous pris d'un généreux délire
 A voir le fier trépas de ce vaillant lutteur.

 Cette œuvre primitive, en sa grâce infinie,
 Fut comme le foyer où, merveilleux auteur,
 L'Arioste alluma le feu de son génie;