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254                       LA R E V U E LYONNAISE
Remonstrance à M. de Montholond, tuteur de Mlle de Montpen-
sier. « Nous n'avons ny parole, ny voix pour représenter au vray
l'extrême deuil que porte cette compagnie du décès de feu monsei-
gneur ; je couvrirai du bandeau du silence le défaut de ma langue,
et vous diray seulement, qu'en un si fascheux accident, il nous
reste pour tout confort que l'espérance que nous avons que ce petit
surgeon qu'il nous a laissé, je veux dire madame sa fille, sera héri-
tière de sa piété et autres vertuz, comme de sa Souveraineté et ses
autres biens J ».
    Quelques jours plus tard, 12 décembre 1608, il eut la douleur de
perdre son cousin, Nicolas de Villars, évêque d'Agen, avec lequel
il avait été élevé.
   Digne appréciateur des talents de Balthazard, Henri IV l'appela
 une deuxième fois au poste important de prévôt des marchands
 et en avertit le consulat le 23 novembre 1609. « Nous vous faisons
 cette cy, pour vous dire que nous désirons que le président de
 Villars, que nous avons tousjours recogneu fort affectionné au bien
 de nostré service et à celluy de la ville, soit par vous nommé au
lieu et place du sieur du Perron, pour les deux années prochaines,
 ce que nous Vous ordonnons de faire ; vous mandant aussi de l'ac-
 cepter, nous asseurant qu'il s'en sçaura dignement acquitter au
 contentement de la dite ville 2 ». Ce qui fut exécuté. Il reçut en
 cette qualité, M. etMm