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ANCIENNE ABBAYE DE C L U N Y 231 cluniacense in quo continental' privilégia Romanorum pontificura aliorumque episcoporum, immunitates et dona regum , principum caeterorumque optimatum, huic monasterio concessa ab ipsius in- cunabulis usque ad annum 1300. » Le cartulaire E bis est une copie incomplète du cartulaire E, et conservé à la Bibliothèque nationale , n° 5448. depuis plus de deux siècles. Cluny possédait, en outre deux autres cartulaires renfermant l'un, des actes du treizième au quinzième siècle, l'autre 238 folios. Tous deux ont disparu. IMPRIMÉS Dans cette série, d'après M. Bv\x.e\,.r imprimé ÃQ plus important serait la Bibliotheca cluniacensis (in~8. in-f. Paris 1614). Texte de Dom Martin Marrier, notes de André Du Chesne. Puis ou peut citer le Bullarium cluniacense (in- f. Lyon 1680). Cet ouvrage, qui ne porte point de nom, est connu comme l'Å“uvre d'un religieux nommé Pierre Simon, humilis vicarius gêneralis, superior strictions ohservcintise Sacri Ordinis Cluniacensis. N'oublions pas non plus de mentionner comme l'un des monu- ments de l'ancien chartrier de Cluny un rouleau de parchemin de 7 mètres 20 centimètres, formé de onze peaux et contenant les statuts de l'abbaye de Cluny, selon la règle de saint Benoît, co- piés en 1399. Ce monument avait disparu depuis longtemps ; il reparut à Lyon dans une vente publique en décembre 1879. L'émi- nent directeur de la Bibliothèque nationale en fit alors l'acqui- sition pour son dépôt, et il lui a même consacré les lignes suivan- tes dans ses Mélanges de Paléographie et de Bibliographie: « Chartes et rouleaux de Vabbaye de Cluny. — La destruc- tion du chartrier de l'ancienne abbaye de Cluiry, commencée au moment de la Révolution et qui bientôt sera consommée, a été un des plus grands malheurs qu'aient eu à déplorer, au xixe siècle, les amis de notre histoire nationale. Depuis 1829, les conserva- i La Bibliotheca cluniacencis n'a été restituée que depuis quelques années à la bibliothèque de Cluny. Il y a trente ans, elle était entre les mains d'un ancien desservant de la commune de Lavineuse qui la tenait d'un ancien moine. Ce des- servant l'a cédée à M. Mutin, médecin, qui l'a remise à M. Ocher. (Note de M. Chavot.)