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                              APPENDICE

      J'ai la bonne fortune de pouvoir ajouter à cette esquisse rapide et
combien incomplète d'une histoire de l'Imprimerie à Lyon, un chapitre du
plus haut intérêt ; je le dois à la complaisance si désintéressée de mon bon
ami et collègue Georges Tricou, qui passe son temps, le peu de temps que
lui laisse son absorbante charge, à amasser de précieux documents qu'il
donne ensuite à l'un, à l'autre, comme si ces recherches ne lui avaient rien
coûté.
      M. Georges Tricou possède un riche, très riche médaillier lyonnais ;
c'est à lui que l'on va quand, d'aventure, on a besoin de savoir si telle ou
telle corporation, telle organisation de notre ville a fait graver un jeton.
Vous pensez peut-être que je suis allé à lui pour savoir si nos imprimeurs
lyonnais y avaient songé ? pas du tout ; il m'a dit « voilà » et il m'a donné ce
qui suit, tout simplement, comme si, en cet égoïste et positif xxe siècle, il
faisait là chose toute naturelle. Je ne le remercie point, je lui demande
pardon, au contraire, d'avoir si longuement parlé de lui : il m'en voudra,
bien sûr.

     « La réunion des libraires et des imprimeurs en un seul corps adminis-
tré par des syndics remonte à 1696. Cette chambre disciplinaire visite à ses
bureaux tous papiers et ballots de livres pour surveiller s'ils ne contiennent
rien de contraire aux lois et aux règlements. Et cette juridiction s'étend sur
Lyon et ses provinces, le Dauphiné, la Bresse, l'Auvergne et le pays de
Dombes.
    « Un arrêt du 10 avril 1725, rendu commun pour tout le royaume par
un autre arrêt du 24 mars 1744, ordonne que les Imprimeur s-Libraires