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tenu advertir incontynant la Court ou le procureur général des contraven-
tions si aucunes sont faictes par les prisonniers de ladicte Court et par les
prisonniers de l'ordonnance des juges ordinaires advertira iceulx juges
ou le substitut. Pour ledict geoslage desquelz prisonniers ladicte Court par
provision et jusques à ce que aultrement y soit pourveu ordonne que ledict
geoslier aura de chacun de ceulx qui couchera en lit avec draps et ce qui est
acoustumé à leurs qualitez quatre escus de chacun qui couchera sur matelatz
deux sols et sur paillasse quinze deniers avec douze solz six deniers de leur
entrée et sortye pour son droyt sans qu'il soyt tenu rien prandre pour les
escroues des sergens qui se feront paier comme bon leur semblera ».
      Lundi 7 octobre. Procès des religieux Célestins de Lyon contre un sieur
Françoys de la Bottière qui s'était fait céder une propriété du couvent, sise
à Serin, contre une rente annuelle, en usant sans doute de ses liens de
parenté avec certains membres de l'ordre. Il est maintenu dans sa propriété
et les religieux déboutés de leur demande.
      Mercredi 9 octobre. La cour ordonne de faire comparaître devant elle
un très grand nombre de nobles qui se sont appropriés les revenus des
prieurés et des curés du Bourbonnais et laissent ainsi le peuple « sans admi-
nistration des sacremens ni parolle de Dieu ».
      Vendredi 11 octobre. La cour enjoint I aux juges, greffiers, sergents,
notaires, curés, vicaires et autres personnages ecclésiastiques qui possèdent
des documents concernant le crime d'usure, de les faire parvenir au greffe
criminel de la cour, afin que des poursuites soient intentées contre les
coupables.
     Jeudi 17 octobre. Devant la difficulté que présente la rentrée des levées
pour l'entretien de la cour, cette dernière décide d'écrire au roi, comme il
est d'usage à la fin de chaque cession, estimant qu'il n'y a pas lieu de conti-
nuer passé le io novembre, bien qu'il y ait des affaires pour plus longtemps
encore 3 :
      « Nostre souverain seigneur tant et sy très humblement que nous
pouvons à vostre bonne grâce nous rendons. Nostre souverain seigneur, le

   ï.Bibl. nat., Mss. fr. 16.508, ancien fonds Harlay 63
   3. X,A 9.367, folio 271 recto.