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qui la distingue de ce pourtour, ce sont les coupes marquant les extrémités
des axes, et les bateaux, montés par des pêcheurs, qui occupent les angles.
     3. N'oublions pas de noter qu'il y avait une deuxième mosaïque Cuche-
rat. Au-dessous de celle que nous avons décrite, Comarmond x remarqua
sur le sol vierge « un pavé cyclopéen en granité », puis, à quelques centi-
mètres plus haut, « un carrelage en briques romaines » ; à côté de la mosaï-
que, mais à deux mètres environ en remontant vers le niveau moderne,
« une seconde mosaïque mutilée d'une assez grande dimension, d'un travail
grossier et qui nous a paru, dit-il, ne dater que du très bas empire ; les
ornements en cubes de marbre noir étaient placés sur un fond blanc et
représentaient des filets et la tige d'une plante formant des rinceaux ». Cette
superposition3est sans nul doute l'une des deux auxquelles il faut rapporter
ce témoignage du même : « Nous avons vu à Ainay et à la Déserte ...des
mosaïques du vm e ou ixe siècle, superposées chacune à une distance d'un
mètre et demi environ sur une mosaïque des deux premiers siècles » 3.




     1. Description..., p, 683.
     2. Il y avait eu superposition ; mais, seule, la partie débordante du pavement supérieur existait encore,
une excavation moins profonde que celle de 1843 ayant déjà fait disparaître le reste. Le chroniqueur de la
Revue du Lyonnais affirme inexactement que la mosaïque des Poissons était « recouverte à un demi -mètre
d'une autre mosaïque d'un travail grossier ».
    3. Nous faisons, bien entendu, toutes réserves quant aux assertions chronologiques de Comarmond.