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348 LES LYONNAIS AU COLLEGE DE JUILLY Poncin, conseiller en la Cour des monnaies, Sénéchaussée et siège présidial de Lyon. Il se mariait, une première fois, le i c r juin 1756, avec Anne-Marie Mogniat de l'Ecluse (1), dont il n'eut qu'une enfant morte en bas âge ; et, une seconde fois, le 20 février 1770, avec Anne-Marie Michon, fille d'un avocat. Il ne paraît pas avoir laissé de postérité. Trois ans après le départ de ces deux derniers élèves, nou- veau groupe de trois Quinson. Nos registres qualifient leur père procureur du roi en la Cour des monnaies. Ils seraient donc les fils de notre premier élève, Jean-François-Louis (2). L'ainé, Jean de Quinson, entré le 6 mai 1768 en seconde, était assez bon élève pour être compté au nombre « des « petits princes » en septembre 1760. Sur la fin de l'année suivante, « ayant décidé sa vie », il suivait les cours spéciaux de géométrie militaire, sorte de préparation au Saint-Cyr d'alors. Le 22 août 1762, on le voyait en complet de drap vert, garni de boutons pinsebec et de mousseline fine, en gants blancs et les cheveux retenus par une bourse en fil, participer à des expériences publiques de physique et sou- tenir la thèse générale sur les fortifications, dédiée au cha- noine Jean Mazéas, dont les éléments de mathématiques (1) Anne-Marie Mogniat, fille d'Ennemond, seigneur de l'Ecluse, écho- vin, de Lyon, et d'Antoinette du Marest. — Anne-Marie Michon, fille de Balthazard, chevalier, seigneur de la Tour de Priay, avocat du roi au bureau des finances, et chambre du domaine de la généralité de Lyon, et de Jeanne Valfray. (2). Jean-François Louis de Quinson avait épousé, le 31 août 1741, par contrat reçu Aubernon, notaire, Marie-Françoise Rovière, fille de Lambert Rovière, chevalier, conseiller du roi, trésorier général de France honoraire du bureau des finances de la généralité de Lyon, et de Andrée Durand. M. d'Avaize n'avait pas, jusqu'ici, trouvé mention de leur existence.