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 I46       ; SOUVENIRS LYONNAIS ET DOMINICAINS

  seur dans toute sa hauteur pour y placer une image de
  Notre-Dame de Consolation. Et en 1428 on y dressa un
  autel, sur lequel on mit un tableau peint sur le bois, qui
  représente la Ste Vierge, assise surune espèce de trône,
  ayant un sceptre à la main droite et tenant l'Enfant Jésus
  sur ses genoux, et on y fit une- chapelle dédiée à Notre-
  Dame de Confort, dont les Florentins firent refaire la voûte
  qui porte leurs armes (1). »
   • « Ce tableau a été ôté de place ,1'an 1725 ou environ, et,
  en considération de ce que les maîtres cartiers, qui ont
  leur confrérie dans lad. chapelle, ont fait faire un nouvel
  autel et un balustre en fer, qui entoure cette chapelle, ce
  qui a été exécuté la même année, nous leur avons remis
  un autre tableau, valant plus de deux cents livres, que nos
  anciens Pères avoient fait faire à l'instigation desd. cartiers,
  qui avoient promis d'en payer le prix : ce qu'ils ne firent
  point. Et ce tableau ayant été mis par entrepost au-dessus
t de l'arcade de lad. basse église, vis-à-vis de l'entrée, après
, avoir été peint en 1648, a été cédé, comme il est dit cy-
. dessus, ausd. confrères sans en rien exiger et ils l'ont mis
_au lieu et place de l'ancien. Il représente la S,e Vierge
  auprès de l'Enfant Jésus couché dans la crèche et l'adora-
; tion des Trois Mages avec plusieurs personnages et un
  religieux de notre Ordre dans un coin du tableau (2). »
     190 Grande église. Sous le priorat du R. P. Claude
^Cochet, en 1626, les largesses d'Alexandre Arlandini permi-
  rent d'achever l'exécution du maître-autelet le grand chœur.
     A cette occasion l'église entière fut décorée de peintures,


   (1) Légende du plan, 1709-1719.
   (2) Inventaire, etc.