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         SOCIÉTÉS                    SAVANTES

       CADÉMIR DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON. —
         Séance du n janvier iSyS. — Présidence de M. Beaune,
puis de M. Lafon. — Avant de quitter le fauteuil de la présidence,
M. Beaune remercie l'Académie de l'honneur qu'elle lui a fait en
l'appelant à diriger ses travaux, pendant le cours de l'année qui vient
de se terminer. — M. Lafon, qui le remplace au fauteuil, remercie à
son tour l'Académie,loin en exprimant son inquiétude de succédera
ses deux éminents prédécesseurs. Mais il se rassure néanmoins, en
pensant que l'Académie a été trop généreuse à son égard, pour ne pas
lui témoigner une constante indulgence. — Communication est
donnée d'une lettre de M. Alexis de Jussieu, ancien archiviste de la
Savoie, qui remercie l'Académie du prix qu'elle vient de décerner à sa
sœur, M = Isabelle de Juscieu. — Sur la proposition de M. Beaune,
         H
M. le comte d'Haussonville, membre de l'Académie française, est ins-
crit comme candidat au titrj de membre associé de la Compagnie. —
L'Académie procède ensuite a l'élection des membres des Commissions
de présentation, du prix Lebrun, du prix Ampère-Cheuvreux et du
prix Dupasquier.

   Séance du 18 janvier iSçS.— Présidence de M. Lafon.— Election des
membres des Commissions du prix Livet, des finances et des démar-
ches. — Sous ce titre : Histoire d'une couronne, M. Bleton commu-
nique une épisode d'un séjour de Rachel à Lyon. Dans une de
ses chroniques théâtrales, publiée dans le numéro du Temps du
13 décembre 1897, Francisque Sarcey a raconté que pendant le séjour
de la grande tragédienne à Lyon, en 1840, une couronne d'or lui aurait
été offerte par l'Académie. Mais les recherches auxquelles l'orateur
s'est livré, lui ont appris que si une couronne fut bien offerte, à cette
date, à Rachel, ce fut au moyen d'une souscription particulière, à
 laquelle l'Académie ne prit aucune part. Ce qui a, sans doute, donné