page suivante »
DU CHATEAU DE SASSENAGE 57 quable; il est difficile de trouver réuni un pareil choix d'ouvrages anciens sur cette matière. Les classiques français, les littérateurs et les poètes étaient en petit nombre. De même pour les ouvrages sur le Lyonnais et les autres pro- vinces-. On a remarqué un bel exemplaire de l'Histoire de Bresse et du Bugey de Guichenon, relié en veau fauve, aux armes de Salvaing de Boissieu, adjugé 328 fr.-Ce même exemplaire se serait vendu 500 fr. au moins, il .y a quinze ans. Les livres, à part quelques rares.exceptions, étaient tous dans leurs anciennes et primitives reliures. Ceux qui por- taient frappée's sur les plats les armes de Salvaing de Boissieu étaient relativement en petit nombre, une centaine environ. Malheureusement-ces volumes étaient presque tous des ouvrages latins de peu d'intérêt. Il faut faire excep- tion pour les généalogies, livres de prédilection de Denis Salvaing de Boissieu, qui étaient pour la plupart admira- blement reliées en veau fauve, avec l'écusson doré de leur possesseur. Par une singulière anomalie, les prix obtenus pour ces beaux livres ont été des plus médiocres. Le grand ex-libris gravé, représentant un chevalier armé, sur un cheval caparaçonné, avec, au-dessous, cette légende : AYMON DE SALVAING SEIGNEVR DE BOISSIEV Surnommé le cheuallier hardy, i$o$ était encore plus rare que les reliures armoriées ; il s'est vendu couramment de 20 à 25 francs (1). (1) Cet ex-libris, de format in-f°, est offert dans le catalogue de Claudin (janvier 1898), n» 78.426, au prix de 50 fr. — Un autre, de dessin différent, et de format in-40, est coté 30 fr., n° 78.426 bis.