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         SOCIÉTÉS SAVANTES



      ACADÉMIE DES SCIENCES, BELLES-LETTRES ET ARTS DE LYON.—
          Séance du 4 mai 1897. — Présidence de M. Beaune. —              !
M. le Président rappelle le décès de M. Léon Roux, membre de la
Compagnie, puis il donne lecture du discours prononcé à ses funé-
railles. Né en 1825, M. Léon Roux se fit inscrire, en 1850, au Barreau
de Lyon, où il trouva de brillants émules, et un modèle, Paul Sauzet,
dont il écrivit plus tard la biographie. Bien qu'il ne se prodiguât pas à
la barre, il apportait dans les débats une philosophie grave, une noblesse
naturelle, avec un ton oratoire, qui donnait à sa parole une grande
autorité. Ecrivain facile et plein de feu, il a moins publié que l'auraient
souhaité ses lecteurs. L'orateur cite ainsi ses principales publications :
Le Droit en matière de sépulture ; son étude sur les chapelles privées, ses
biographies d'Augustin Cochin et des deux Sauzet. C'est, d'ailleurs, le
premier qui lui inspira cette compréhension si pénétrante des souffrances
des malheureux, et des œuvres de bienfaisance, dont il a fait, à plusieurs
reprises, un tableau si touchant et si vivant, dans ses rapports sur les
 prix de vertu, décernés par l'Académie. — M. Charvériat présente l'ana-
 lyse de la notice publiée sur Jules Simon, par M. Ferraz, et offerte par
 ce dernier à l'Académie. Dans ce travail, l'auteur rappelle successive-
 ment l'origine, les études et les succès de Jules Simon. Il étudie ensuite
 ses principaux ouvrages : Le Devoir, la Religion naturelle ; sa notice
 sur Cousin, etc., en exprimant le regret qu'il ait abandonné trop tôt
 les travaux philosophiques, pour la politique. — M. Caillemer fait