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                   . AMPHITHÉÂTRE DE F0URV1ERE                                   467

les honneurs de la sépulture. Ensuite, ils réunirent des
lambeaux épars, restes des bêtes et du feu, et les joignirent
aux têtes et aux troncs de ceux qui'avait été décapités et
qui étaient également sans sépulture, en ayant soin de les
faire garder nuit et jour par des soldats.
   < Enfin, les corps des martyrs, après avoir été brûlés et
    t
réduits en cendres, furent jetés dans le R h ô n e . ( i ) , qui
coule près de là, afin qu'il u'en restât rien sur la terre (2). »

   Il résulte évidemment de ce passage que les restes des
quatre derniers martyrs (3) furent transportés de l'amphi-
théâtre au lieu où se trouvaient les corps des décapités éga-
lement sans sépulture. Le verbe irapîçîAaT-rov s'applique aux
deux groupes réunis. Les corps des martyrs morts en prison
furent brûlés en même temps que les autres, car le texte
 semble indiquer, par le mot xaTecapwQï], qu'il y a eu simul-
tanéité.
   Ainsi les corps de tous les martyrs ont été brûlés sur
l'une des rives du Rhône, l à o ' . étaient les corps de ceux


   (1) Le confluent (condate) qui était primitivement près du pont de la
Feuillée est descendu peu à peu, et au v e siècle, il était un peu au-des-
sous du pont d'Ainay, comme l'indique un passage de Sidoine Apolli-
naire dans lequel il est question de la Basilique de Patient « d'un côté
la voie publique, de l'autre la Saône repoussée par lé Rhône... »
  (2) K*< TCTÎ ont -TïpoQîvreç rém      TM èvj^iuv^ rct TE TÛV TZVÇX; AÉIV^VI*,



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