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372                  SOUVENIRS LYONNAIS

rieure, pour le Palais du commerce, de même que pour
la Préfecture, a été soumise à des influences multiples qui
ont nui à l'aspect d'ensemble. Combien je regrette l'esprit
de décentralisation qui, au xvne siècle, a, par l'unité de
direction, produit la belle décoration de notre Hôtel de
Ville!
   La Chambre de commerce, ayant de vastes locaux à sa
disposition au second étage du palais, donne, lors des
visites impériales de 1860 à 1869, une ampleur inaccoutu-
mée à l'exposition des différents métiers utilisés dans l'in-
dustrie de la soie. Les robes offertes sont étalées dans le
grand salon de réception, au premier étage (1).
   En 1888, lorsque le président Carnot vient visiter la
Chambre de commerce, celle-ci veut éveiller galamment le
 souvenir de la Présidente absente, et remet pour Mme Carnot
 une corbeille de soieries (2).
    Elle a la même attention délicate pour Madame la pré-
 sidente Faure en 1896 (3).
    Outre ces visites, la Chambre de commerce inscrit
 encore volontiers dans les programmes, lorsque la longueur
 du séjour du chef de l'Etat le permet, un banquet (4). On


   (1) Voir pour le séjour de l'empereur Napoléon III, et de l'impéra-
trice Eugénie en 1860, Salut Public, 25 à 28 août. Pour la visite de
l'Impératrice, en 1869, voir Compte rendu des travaux de la Chambre de
Commerce, 1869.
   (2) Compte rendu des travaux de la Chambre de Commerce, 1888.
   Le maréchal de Mac-Manon n'avait fait qu'une rapide apparition
à Lyon en 1876.
   (3) Visite de M. le président Félix Faure à la Chambre de Com-
merce (Compte rendu des travaux de la Chambre de Commerce, 1896).
   (4) Outre ces grands banquets officiels, la Chambre de comrrieree se
plaît à offrir, en toute occasion, l'hospitalité aux représentants des