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204 SOUVENIRS LYONNAIS gouverneur Mandelot, mais dans sa maison de campagne dite « Belle grève ». Cette maison existe encore sur la montée Saint-Barthélémy. Elle a un écusson avec les armes de Mandelot. Vendue en 1623 aux religieuses des Chazeaux, elle est aujourd'hui une annexe de l'hospice de l'Anti- quaille. Pour terminer ce qui concerne les résidences des rois ou princes reçus solennellement à Lyon, je citerai trois maisons qui n'ont aucun caractère officiel : la maison de Chaponay où logea Lou ; XIII en 1650, et qui, par ce fait, a été depuis lors désignée sous le nom de « Palais du Roi » ; la maison Mascrani où logèrent Louis XIV en 1658, la duchesse de Bourgogne en 1696, les ducs de Bourgogne et de Berry en 1701 ; l'hôtel de l'Europe où sont descendus, dans le courant du xixe siècle, la duchesse de Berry en 1829 (1), le duc d'Orléans en 1830 et en 1839 (2), le duc d'Aumale en 1841 (3), enfin l'empereur Napoléon III en 1856 ( 4 ) ; l'hôtel des Célestins qui n'existe plus, où Bona- parte logea en 1799 et en 1800 (5). (1) Lors de son second voyage à Lyon. Voir le récit du séjour dans le Précurseur, 21, 22, 23 octobre 1829, et dans Archives du Rhône, tom X. (2) Le duc d'Orléans visita Lyon sans réception officielle, en 1830, voir Précurseur, 23, 24 et 25 novembre 1830 ; puis en revenant de Constantine, won Courrier de Lyon du 20 au 24 novembre 1839. (3) Voir le récit du voyage du duc d'Aumale dans Courrier de Lyon, 25 août 1841. (4) Voir le Courrier de Lyon, 4 et 6 juin 1856. Napoléon III ne fut reçu officiellement qu'à son retour d'Avignon. Il passa par le cours du Midi, la rue Vaubecour, la rue de l'Arsenal, la rue des Deux-Maisons et la place Bellecour, pour aller Hôtel de l'Europe. (5) Voir, Revue du Lyonnais, 1850^ les récits des séjours de Bona- parte à Lyon.