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214              JOSEPH CHINARD, SCULPTEUR

voulait un grand artiste en France, et comme il était un
homme à talens et vigoureux, qu'elle prétendait en faire un
ingénieur, mais qu'il n'était point fait pour servir un tas de
scélérats de la Montaçme. Ils ont entendu la lecture d'une
lettre écrite par lui, de Saint-Etienne, à l'Assemblée de sa
section en permanence, par laquelle il disait qu'il avait
arrêté un scélérat de clubiste qui avait lâché un coup de
pistolet contre ses frères d'armes et qu'il l'avait fait fusiller
de suite.
  « Et ont signé à l'original : Thomassin, Castelan, Farge,
Lacroix.
      Pour copie conforme à l'original.
  « Signé: Josserand, président; Forest, secrétaire ».
   (Dossiers des accusés à la Commission révolutionnaire;
archives de la Préfecture du Rhône).


      Comité de surveillance et révolutionnaire de la section
                       de F Hôtel-Dieu.

                    LIBERTÉ.   —    ÉGALITÉ


   « Le sixième jour du second mois de l'an deux de la Répu-
blique une, indivisible et démocratique (27 octobre 1793),
s'est présenté devant nous membre du comité de surveil-
lance et révolutionnaire de la section de l'Hôtel-Dieu, le
citoyen Frédéric, domicilié quai de Retz, n° 6, qui nous a
déclaré avoir vu le sieur Chinard qui venait du côté du
pont de la Guillotière, et a monté à un grenier situé au
coin de la rue où on attache les bœufs, pour prendre le
point de vue, et de là s'est transporté au pont de la Guil-
lotière pour y faire conduire une pièce de canon que le