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104 SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE DE LYON
de notre Société, de sa mission consolante et encourageante
tout à la fois.
« Pour remplir cette mission, elle a besoin de notre
aide, elle nous convie à l'accomplissement de cette tâche
commune, et, dans la mesure de nos forces et de notre
bonne volonté, nous n'y faillirons pas.
« Permettez-moi maintenant de vous adresser, en mon
nom personnel, un dernier mot.
« J'ai été profondément touché de vos affectueuses féli-
citations à l'occasion de la distinction dont j'ai été l'objet,
et de vos délicates attentions de vouloir bien mettre mon
portrait en tête du programme de notre fête d'aujourd'hui.
Cette distinction, je la dois à la Présidence à laquelle vous
avez bien voulu m'appeler et c'est vous bien plus que
moi-même qu'on a voulu honorer ainsi.
« En terminant, je lève mon verre et bois à notre chère
Société, à sa durée, à sa prospérité; c'est également à votre
prospérité, à votre santé, à votre bonheur à vous tous que
je bois, mes chers collègues et amis! »
Dans une intéressante causerie, comme il excelle à les
faire, le doyen de la réunion, M. Aimé VINGTRINIER, évoque
ensuite quelques souvenirs personnels, auxquels, par un
hasard fortuit, se trouvent mêlés, à de longues années de
distance, l'enfance et la jeunesse de M. Ernest Cuaz.
M. Félix DESVERNAY se fait l'interprète de tous, en félici-
tant chaleureusement le Président de la Société littéraire de
la distinction méritée dont il a été récemment l'objet. Les
Palmes académiques décernées à M. Ernest Cuaz sont, en
effet, la juste récompense d'une carrière laborieusement