page suivante »
Le Roman d'une Merlette DÉDIÉ A MES JEUNES COMPATRIOTES LYONNAISES Dans les bois de Rochecardon Vivait en quinze cent, peut-être au Moyen Age, (Entre les chroniqueurs il est quelque partage) Une belle merlette et de bonne maison. Bec effilé, luisant plumage, Œil bien fendu, joli ramage, Tournure svelie, aucun attrait Ne manquait à cette mignonne, Et sa séduisante personne D'une Vénus ailée était tout le portrait. Or advint que l'hiver et son triste cortège De frimas, de givre et de neige S'enfuyait. Le printemps ramenait les beaux jours, Les zéphirs, les jeux, les amours ;