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                        ET LES BÉNÉDICTINS                 377

réformée qui avait précédé celle de Saint-Maur et s'était en
partie fondue en elle; Saint-Germain-des-Prés en avait
dépendu pendant plus d'un siècle. Son supérieur qui portait
le titre d'abbé, car il n'y avait pas de commendataire, était
Fancien prieur de Pontoise, que nous avons nommé plus
haut, Dom Franc, de Montelart; il était impossible de sou-
haiter à cette place, religieux plus favorable aux études et
plus dévoué aux studieux. Notre bénédictin séjourna dans
le diocèse de Bourges deux années environ et il a consigné
dans trois volumes le résultat de ses incessantes investiga-
tions. Le titre des deux premiers, commun à toute la série,
sauf le nom de chaque province, indique bien dans sa
longueur ce que les recueils renferment, quel champ l'au-
teur s'est tracé, de quels épis se composent ses gerbes. Nous
le reproduirons donc cette première fois en entier, nous
contentant dans la suite d'y renvoyer, afin d'abréger; il n'y
 a pas lieu ici à une bibliographie plus détaillée : ce titre
 est ainsi disposé :
    Antiquitatum in diœcesi Bituricensi Benedictinarum Pars
Prima, complectens asceteriorum fundationes, status varios, abba-
 tum abbatissarumque brevia elogia, pracipuorum item benefac-
 torum nomina piasque donaliones quœ in tabulariis dictorum
aenobiorum reperla et ex ipsis transcripta fuerunt abasceta bene-
 dictino Congregationis Sti Mauri, annis 1673 et 1674, iu
 archisterio Casalis benedicli, tum suavem sub obedientiœ jugo
 vitam degente.
    C'est dans la dédicace à Dom Vincent Marsolles, supé-
 rieur général, que l'on trouve ce vers si souvent cité
 depuis :

             Immorior siudiis et amore senesco sciendi

mais l'écrivain ajoutait sans égoïsme : « sed eaqua tnihi prosint
     N" 4. — Octobre 1893.                            20