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 ment de son commerce, dont le vin fut, de bonne heure, le principal
 objet.

     Séance du 2 j juin ISC/J. — Présidence de M. le comte de Charpin-
  Feugerolles. — M. Guimet communique une étude historique sur la
' musique des Grecs, d'après un travail inédit de M. Perraud, sur le
  même sujet. Les Grecs se servaient des lettres de leur alphabet pour la
  notation de leur musique. Mais leur système a subi des variations suc-
  cessives. En outre, les lettres employées pour les notes de la musique
  vocale n'étaient pas les mêmes que celles de la musique instrumentale.
  Au surplus, le système suivi par les Grecs ne ressemble aucunement
  au système actuel. C'est ainsi que chez eux, sept modes étaient en usage,
  tandis que nous ne connaissons que le mode majeur et le mode mineur.
  Pour comparer nos caractères musicaux avec les caractères grecs, il y
  a de grandes difficultés, et plusieurs musiciens d'un grand talent s'y
  sont trompés. Mais bien que M. Perraud n'ait point eu recours aux
  sources de l'érudition étrangère, son travail complété par celui de
  M. Laurent Drille, est encore celui qui nous renseigne le plus complè-
  tement sur la musique des Grecs. — M. H. Beaune présente le résumé
  d'une étude sur le sens exact du mot faramani que l'on rencontre dans
  le titre 54 de la loi Gombette. De ce mot, diverses interprétations ont
  été données par les érudits anciens ou modernes. M. Beaune, s'auto-
  risant du sens étymologique de ce mot, fara, famille, et man, homme,
  et de ce que, dans deux des manuscrits publiés par M. Valentin Smith,
  le mot mcorum se trouve ajouté ou substitué au mot faramani, estime
  que cette expression doit servir à désigner les hommes libres de la suite
  ou de la cour du roi, ce qui expliquerait comment ces familiers du roi
  auraient essayé de profiter de leur situation, pour se faire allouer une
  plus grande quantité de terre, tentative que le roi Gondebaud aurait
  réprimée, dans la disposition du titre 54 de la loi qui porte son nom et
  qui témoigne de l'esprit d'impartialité de ce monarque et de la sincé-
  rité des louanges que lui adressait l'évêque Avitus.


   SOCIÉTÉ LITTÉRAIRE, HISTORIQUE ET ARCHÉOLOGIQUE. — Séance du
  11 janvier 189}. —Présidence de M. Breghot du Lut. — M. Cuaz
  donne lecture d'une étude archéologique sur le temple d'Izernore, dans
  le Bugey. — M. A. Grand continue la lecture de ses recherches sur
. une Œuvre de la Charité lyonnaise au siècle dernier (1787). — M. Ernest