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                   DE LA VILLE DE CONDRIEU                      349

condy, mys condy, vendy, recognoissances et aultres
droicts seigneuriaulx... (f° 180 v. à 183).


                         LA MALADRERIE


   26 mai 1561. — « Près certain long temps aye appertenu
à la Malladière dud. Coindrieu, vng tenement de maisons
semant de malladière, jardin et terre joinct ensemble,
assize au lieu de terroir de la Malladière (9), joignant et
confrontant au chemin tendant dudit Coindrieu à Chavanay ;
de bize, vng autre chemin, tendant dudit grand chemin en
Gery; de soir, la riuiere du Rosne; vng chemin entre deulx
de matin, et terres de honnorable Henry Chomier et le René
Sauvy, de vent, sauf aultres confins; en laquelle maladiere
long temps, ha la Dieu grâce, qu'il ny a heu aulcung
mallade tellement que tout est vacant et ne se loue ordinai-
rement le tout que troys ou quatre liurez tournoiz par an.
Et pour ce que, suiuant ledict du Roy, honneste parsonnes
Anthoine Rollet et François Royer, comissaires et sindic-
ques dud. Coindrieu se seroyent saysi dud. tenement et
auec l'aduis et confère de la plus grande part desd. habitants
dud. Coindrieu,pour l'augmentation de la chose publique et
de ladicte malladière, auroyent conclud et arresté en appen-
tionne et aberge, au plus offrant et dernier enchérisseur,
vne partie de lad. terre, du cousté du Rosne etjusques aux
limites par eulx y marquées et aux conditions sa bas
escriptes, le tout comme dict est par l'augmentation de la
republicque et de lad. malladière, et pour mettre leur con-



  (9) Le quartier de la Maladiere, d'après Cochard (p. 52), est celui
où on établit une maladrerie, à la suite des pestes de 1348 et 1349.