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l8o             LES TEMPLES ET LES CIMETIERES

remarqué avec quelle promptitude le pouvoir royal répri-
mait alors les attaques contre les Protestants.


   Nous arrivons à l'établissement du prêche à Oullins.
   Le pasteur A. Caille a signé, très probablement en 1598,
les « Mémoyres et instructions contenant les remons-
trances de ceulx de l'Esglise Réformée de Lyonnoys et
Beaujolloys. » La demande des deux lieux d'exercice y était
contenue. Une demande différente fut produite le 4 février
 1600 (13) ; elle portait sur la reprise des places des
Terreaux et de la Fleur de lis. Les commissaires du Roi
 assignèrent, par leur ordonnance du 4 septembre 1600,
les Réformés à prouver par témoins le bien fondé de leurs
réclamations.
   Le droit à la propriété de la place des Terreaux ne fut
pas prouvé ; il était fondé, au dire des Huguenots, sur ce
titre de concession de Charles IX que Pierre Viret avait
invoqué en 1565, titre qui ne fut jamais produit. L'achat du
 tènement de la Fleur de lis n'avait pas été régulier en la
forme. Bref, les commissaires n'ordonnèrent que la remise
 de la place de Paradis et ne se prononcèrent pas sur les
deux autres places en litige.
   Le 7 octobre 1600, les mêmes commissaires, Jean
Le Gay et le baron de Chandieu, statuèrent sur l'établis-
sement de l'exercice dans les deux lieux de bailliage
 accordés en principe et firent choix de lieux spécifiés dans
la requête, savoir : comme premier lieu de bailliage, du
 a village et parroisse d'Hulin », et comme second lieu, de
 « la chastellenie de Charlieu. »

   (13) Kequesle des Réformés aux commissaires de Texècuiion de l'Edict
pour le faict des Terreaux et Fleur de lis.