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                        SOCIÉTÉS SAVANTES                          495
 d'une manière générale qu'en 1834, elle existait néanmoins déjà avant
 cette époque, pour quelques valeurs, telles que la Rente sur l'Etat et
 les actions de la Banque de France.
    Séance du 18 novembre iSço. — Présidence de M. Arloing. — Hom -
mage fait à l'Académie : Paray-le-Montai et son fondateur, par M. l'abbé
Ulysse Chevalier. — L'Académie adopte les conclusions du rapport,
 présenté, au nom de la Commission du prix Livet, par M. Morin-
Pons. — M. Morin-Pons présente ensuite le compte rendu des fêtes du
 Centenaire de Lamartine, dans lesquelles il a représenté la Compagnie.
Il rappelle les principaux incidents, qui ont signalé les trois jours de ces
fêtes et notamment les deux séances littéraires du dimanche et du
lundi, dans la première desquelles M. Morin-Pons a porté la parole non
seulement au nom de l'Académie de Lyon, mais encore de toutes les
autres Sociétés savantes, invitées à cette solennité. A la suite de ce
compte rendu, l'orateur donne lecture d'une étude sur les Rapports de
I-amartine avec Lyon. Les souvenirs gardés de ces rapports ne sont pas
très nombreux ; cependant notre ville avait frappé, de bonne heure,
l'imagination du poète, et on retrouve la trace de cette impression, soit
dans l'Histoire des Girondins, soit dans l'Histoire de la Restauration, soit
dans ses Souvenirs et Portraits, et notamment dans le chapitre consacré
à Madame Récamier. Ses études terminées à Belley, Lamartine vint
fréquemment dans notre ville, en se rendant en Dauphiné ou en Savoie,
et c'est surtout dans le recueil de ses lettres, publié par M™e Valentine
de Lamartine, que l'on retrouve le souvenir de ses divers séjours à
Lyon, où son temps était presque tout entier consacré à la lecture et au
théâtre. Le poète appartint à l'Académie, à titre d'associé, dès l'année
1832 ; mais elle ne possède aucun tribut émanant de lui, bien que nos
Revues locales aient publié plusieurs de ses poésies. L'orateur termine
enfin cette étude, en rappelant le beau discours prononcé par Victor de
Laprade aux funérailles de Lamartine. — Sur la proposition de
M. Locard, l'Académie décide que ce travail sur Lamartine sera lu
dans la prochaine séance publique.
   Séance du 2$ novembre i8po. — Présidence de M. Morin-Pons. —
MM. Léger présente un rapport sur MM. le comte de Sparre et
Raulin, candidats au titre de membres titulaires dans la section de phy-
sique et chimie. — M. Bleton communique les conclusions de son
rapport sur les candidatures de MM. Fontaine et G. Bellin, candidats
dans la section de littérature. M. Morin-Pons donne aussi connaissance