Pour une meilleure navigation sur le site, activez javascript.
[ Revenir aux résultats de la recherche ]
page suivante »
                  OU JARDINIERS DE LYON                  477

fallut rien moins que l'énergique intervention du juge de
 Cuire, sollicitée par les courriers, pour mettre un terme à
cet audacieux abus.
   A Jean-François Sève succéda Jean Bertrand, puis Pierre
Malmont, chanoine de Saint-Nizier.
   Vint ensuite, en 1686, Antoine Robert, dont la mise en
jouissance ne se fit pas sans soulever quelques difficultés.
Ainsi que cela s'était déjà vu, un second concurrent se
prévalait de certains droits pour revendiquer la possession
de la prébende.
   Jean Lyonnet— c'était le nom de ce rival — consentit
néanmoins à abandonner toute prétention, à condition que
le titulaire lui payerait annuellement une pension de
 150 livres.
   L'exécution de ce concordat ne laissa pas de susciter de
nombreuses difficultés. Une procédure fut engagée en 1705:
au sujet des subventions et autres impositions royales qui
pesaient sur la prébende, son possesseur refusant d'ac-
quitter l'intégralité de ces taxes à raison: de la redevance
dont il vient d'être parlé.
   En 1687, les courriers reconnaissent avoir reçu d'An-
toine Robert, prébendier, une somme de dix livres dix sols,
à valoir sur une pension annuelle de trente livres fondée par
feu Pierre Malmont.
   Une autre rente de quinze livres fondée en 1679 par
Antoine Bouge, médecin agrégé au collège ds Lyon, est
portée par acte du 6 août 1697 à la somme de vingt-cinq
livres. Demoiselle Marguerite Barollet, héritière du défunt
docteur, accorde cette augmentation et verse cette même
année, entre les mains du prébendier, la somme de trois
cents livres destinée à libérer tous les arrérages.
   En 1707, nouveau désaccord à propos d'une vacance