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                   OU JARD1KIERS DE LYON                   473

 blé et du vin, dîme qui, en 1693, s'élevait à la somme de
 quatorze livres pour le domaine situé à la Croix-Rousse.
 Enfin, le commis du fermier des aides certifiait, en 1700
 et 1704, avoir reçu la déclaration du même prébendier
 relativement à sa récolte de vin.
    Une pension de trente sous, dont nous ignorons l'ori-
gine, était due annuellement aux religieux Célestins.
    Comme propriété immobilière, la prébende était en
 outre inscrite au rôle du Clergé. Sa part d'impositions s'éle-
 vait à la somme de soixante-sept livres, un sou et huit
.deniers que le Chapitre de Sai-nt-Nizier avait acquittée lui-
 même à plusieurs reprises. Mais ce bienveillant concours
 ayant définitivement cessé en 1722,1a communauté des
 Vignerons dut prendre à sa charge le paiement annuel de
 ce tribut.
    Le plus ancien titulaire mentionné dans les documents
 est messire Guillaume Viste.
    Certains démêlés surgirent entre ce prébendier et les
 courriers de la confrérie. Le fait se reproduira souvent par
 la suite.
    Ces derniers accusaient le prébendier de négligence dans
 l'accomplissement des devoirs de sa charge. Non content
 de délaisser la célébration des messes et autres cérémonies,
 cet ecclésiastique indolent semblait même vouloir aban-
  donner ses fonctions, ayant quitté la ville pour résider en
  Savoie. De plus, il s'était permis d'aliéner, sans l'autori-
  sation des collateurs, plusieurs portions de la prébende dont
 il n'avait que l'usufruit. En raison de ces divers faits, les
  Courriers avaient opéré une saisie sur les revenus du
  domaine. De là, procès devant la cour présidiale de Lyon
  qui, le 18 juillet 1567, entend contradictoirement les
  parties.