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LES PROTESTANTS A LYON 181 dont nous parlons étaient docteurs de la Faculté de Mont- pellier (22). A Lyon, les médecins et les chirurgiens protestants ont exercé leur art jusqu'à la révocation de l'édit de Nantes. Nous citerons entre autres Charles Spon, Jacob Spon, Cyprien Levade, Pierre Massonneau. Cependant il ne fut plus permis, vers 1660, aux Protestants de pratiquer publi- quement la médecine et la chirurgie, et C.-C. de Rulhière assure même que « l'on avoit cru devoir interdire aux Protestans tout ce qui tient à l'art de guérir (23). 23. — Professeurs. Quelques-uns des professeurs étaient Protestants. C'est Alexandre Morus, professeur de grec (..1644-t 1651), et Antoine Faravel, « professeur es arts d'arithmétique, géo- métrie et algèbre, natif de Veines en Daufiné » ( . . 1669- 1671 ) ; c'est Samuel Gualtieri ou Gaultier d'Albano, enltalie, « professeur en langues italienne et autres» (..1659-1671), et enfin François Vignolle, professeur de langues (..1681). III LES BANQUIERS ET LES MARCHANDS Les notices abrégées que nous venons de présenter suffi- sent, à notre avis, pour montrer quelle fut la composition (22) Le premier degré pour être admissible à l'agrégation, c'était d'être docteur d'une université. Les candidats passaient ensuite des examens répétés et devaient s'être rendus et être reconnus aptes à enseigner toutes les branches de la médecine et de la pharmacie. (23) Eclaircissements historiques, 1788, t. II, p. 92.