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                  DE LA VILLE DE LYON                  391
Sainte-Croix, Saint-lrénée, Saint-Just, les Minimes, les
ruines du théâtre et des aqueducs romains, Fourvière, le
Change, Saint-Paul et Saint-Laurent, le château de Pierre-
Scize gracieusement perché sur le rocher qui domine la
Saône, l'Observance, Vaise, etc. Agauche, les riants coteaux
de Sainte-Foy, à droite, le plateau de la Duchère et les col-
lines du Mont-d'Or. Les bateaux, les moulins sur le Rhône
et les danses animées sous la saulée en amont du pont de
la Guillotière animent le paysage. Il faudrait un volume
entier pour décrire cette œuvre, que nous considérons
comme le plus beau monument élevé à la gloire de la cité,
par l'un de ses enfants adoptifs au xvn c siècle.
   Il existe trois éditions de cette vue qui a été popularisée
par la réduction en fac-similé que notre regretté compa-
triote D. Meynis, avec l'intelligente et féconde idée qui le
caractérisait a jointe aux Grands Souvenirs de l'église de Lyon,
oeuvre remarquable entre toutes celles qui ont eu pour
objet, jusqu'à ce jour, de rappeler aux Lyonnais avec l'his-
toire véritable de leur patrie, les étapes successives de la
foi chrétienne.
   De la première édition que nous venons de décrire, il
en a été fait un deuxième tirage en 1635. La gravure est
restée exactement la même, sans retouches, mais la légende
imprimée en typographie se compose alors de deux co-
lonnes placées à droite et à gauche de l'estampe. Dans
cette nouvelle légende, qui est beaucoup plus étendue que
la première, la dédicace à Monseigneur d'Halincourt, mar-
quis de Villeroy, reste la même, mais la description dé
Lyon, beaucoup plus étendue, présente des variantes et des
additions nombreuses. Les magistrats municipaux en exer-
cice ne sont pas nommés, et pour le clergé on y trouve les
 indications suivantes :