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350             CHAZAY-D'AZERGUES EN LYONNAIS

Son grand nom sera d'âge en âge,       Tous les ans par reconnaissance,
Transmis à la postérité ;              Cha%ay fête son bienfaiteur :
Son noble cœur et son courage          Quel'on soit pauvre ou dans l'aisance,
Méritent Vimmortalité.                 Pour tous c'est un jour de bonheur.
Au-dessus d'une antique porte,         Voyez ce héros, casque en tête,
Il fut mis en quatorze cent ;          Bouclier au bras, la lance au poing,
Sur sa noble figure il porte           Pour nous il protège sa fête,
Bon accueil, sourire au passant.       C'est bien toujours le bon Baboin.



                   Venez, habitants des montagnes,
                   Accourez de proche ou de loin,
                   Gens des villes et des campagnes,
                   Voir notre vogue du Baboin.
                   En partageant notre allégresse,
                   Vous doublerez notre bonheur.
                   Pour cela que chacun se presse
                   De chanter ce refrain en chœur :


                   Honneur, honneur à ta mémoire,
                   Bienfaiteur de l'humanité :
                   L'homme qui se couvre de gloire
                   Mérite l'immortalité.




    Telle est la curieuse légende du Baboin que l'histoire
ne dément pas. En effet, Jean-Pol-Guillaume d'Albon
cité dans ce récit comme étant des sires de Châtillon,
existait réellement à cette époque ; seulement il était sei-
gneur de Curis et de Saint-Forgeux. Fils d'Henri d'Albon,
chevalier, seigneur de Saint-Forgeux et de Curis, et de
Blanche Richard, fille du seigneur de Saint-Priest, Guil-
laume d'Albon eut à soutenir une grande querelle avec son
cousin Thibaud d'Albon, seigneur de Bagnols et de Châ-
tillon. Il avaitépousé Alice de L'Espinassc, et Le Laboureur