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                           MARC PANISSOD                            315

   LÈGUE aux pauvres de ladite paroisse d'Enay la somme de
mille livres.
   A Etiennette Rouph (22), sa gouvernante, trois cents
livres de pension annuelle et viagère qui lui sera paiée par
moitié de six en six mois et par avance, plus le lit où elle
couche garni de son tour, deux matelas, deux couvertures
avec six draps.
   A Jean Marchand, son valet de chambre, la somme de
deux mille livres, une fois paiée au décès du testateur, plus
deux cents livres de pension annuelle et viagère aussi
paiable par moitié de six en six mois et par avance.
   A Jean Bridet, son cocher, la somme de mille livres, une
fois paiée au décès du testateur, et cent cinquante livres de
pension annuelle et viagère païable de même par moitié de
six en six mois et par avance.
   LE tout sans préjudice des gages desd. domestiques qui
leur seront paies de trois années, à raison de cent livres à
chacun par année.
   DONNE ET LÈGUE à demoiselles Marie et                    Philiherte
Panissod, ses sœurs, en premierlieutous les biens immeubles
qu'il a dans le païs de Gex, les meubles qui sont dans sa
maison de Tougin et tout ce qui lui est dû tant dans led.
païs de Gex qu'à Genève. En second lieu six mille livres de
pension annuelle et viagère qui leur sera paiée par moitié
de six en six mois, et par avance, jusqu'au décès de la sur-
vivante qui jouira seule de toute lad. pension de six mille
livres. Et en troisième lieu tout le linge qu'il a dans son
domicile en cette ville, ses habits, nippes et hardes servant
à sa personne, ses trois montres de poche, sa tabatière et


   (22) La maison de Panissod était composée : d'une gouvernante,
Etiennette Rouph, à son service depuis plus de trente ans ; d'un cocher,
Jean Bridet, à son service depuis plus de dix-neuf ans ; d'un postillon,
Joseph Desgranges ; d'un palefrenier, Louis Dubourg ; d'un cuisinier,
Christophe Buisson, entré en service le 27 août 1735 ; d'une fille de
cuisine, Claudine Cochet, entrée en service le 8 septembre 1734 et d'un
valet de chambre, Jean. Marchand.