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                       DE LA VILLE DE LYON                           239

premier mot (Philippus) et la date (1607) qui sont seuls
 lisibles (3).
    Ce plan, dessiné sur papier, a un mètre quatre cent
vingt-huit millimètres de largeur, par un mètre et deux cenr-
timètres de hauteur. Les bords sont recouverts par une
bande de papier bleu qui cache certaines parties du dessin
sur un centimètre environ de largeur, mais que l'on a
laissé apparent vers la porte de Saint-Irénée, où il présen-
tait un certain intérêt.
    Le temps a exercé ses ravages sur ce dessin et certaines
parties en sont presque complètement effacées. Nous
devons ajouter qu'il n'a pas toujours été conservé soi-
gneusement et, pour comble de malheur, en le restaurant,
nous ne savons à quelle époque, on a eu la fâcheuse idée
d'enduire toute sa surface avec une solution de colle forte,
claire il est vrai, mais qui a eu pour effet de brunir le
papier et par conséquent de rendre encore moins visibles
les traits tracés à l'encre ordinaire, qui se sont en partie
déteints sous ce singulier vernis, lequel ne saurait être
enlevé à cette heure sans altérer complètement le papier
auquel il adhère.
    L'orientation est ainsi indiquée : En bas est écrit Orient,
et sous ce mot se trouve la trace de la date donnée par
Chappe (1606), mais dont il est actuellement difficile de
se rendre compte. En haut, Occident; à gauche, Midi; à.
droite, le mot Nord se trouve caché par la bande de papier
bleu.


   (3) On a écrit « qu'une main barbare et jalouse avait cherché à
faire disparaître par un grattage le nom de l'auteur du plan ». Ne
serait-ce pas plutôt l'usage abusif de réactifs destinés à raviver l'écri-
ture et qui auraient produit le résultat contraire ?