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158                      SOCIÉTÉS SAVANTES

Salisbury lui a confié les Cecil papers conservés au château d'Hatfield,
et qu'il est même parvenu à obtenir communication de ceux de Robert
Beale, secrétaire du Conseil privé de la reine Elisabeth, lequel fut le
principal acteur du drame de Fotheringay.

   Séance du 21 janvier 1S90. - - Présidence de M. Arloing. — M. Rou-
gier commence la lecture d'une étude intitulée : L'Économie politique à
Lyon. A toutes les époques nos marchands lyonnais ont connu plu-
sieurs des lois économiques qui président au mouvement commercial.
Mais ce n'est qu'au siècle dernier que Quesnay et les physiocrates
jettent les fondements de la science économique et en formulent les
règles. Comme eux, un Lyonnais, l'abbé Morellet, demande alors que
la liberté soit substituée à la protection et à la réglementation. On sait
aussi que pendant son séjour dans notre ville, Franklin s'inspira de
plusieurs de ses idées les plus fécondes en économie politique. L'ora-
teur consacre ensuite une mention spéciale au voyageur, Pierre Poivre,
qui enrichit nos colonies de plusieurs cultures nouvelles. Puis il fait le
tableau de l'Å“uvre de Jean-Baptiste Say, le premier vulgarisateur de
la science économique. Il rappelle aussi les travaux de Sismonde de
Sismondi, qui habita Lyon pendant plusieurs années. Il résume ensuite,
en quelques pages, les travaux de quatre Lyonnais dont le nom est
demeuré célèbre : Lemontey, Delessert, Gérando et Ballanche. Il rap-
pelle avec quel éclat Ozanam combattit les doctrines de Saint-Simon,
comment, plus tard, M. Bouillier défendit le droit de propriété avant
M. Thiers, pendant que M. Ferraz combattait les divers systèmes de
rénovation sociale. M. Rougier termine enfin sa communication, en
faisant un exposé des principes de sociologie, publiés par un autre
membre de l'Académie, M. Barrier, qui s'attacha à résoudre les pro-
blèmes sociaux, en proposant d'organiser la société, d'après un pro-
gramme qui rappelle le système de Fourier. La lecture de ce travail
 sera continuée dans une séance ultérieure. — M. le comte de Charpin-
Feugerolles fait hommage à l'Académie d'un compte rendu publié à
Florence sur son discours : Us Florentins à Lyon, et extrait de la Revue :
Archivio storico italiano.

  Séance du 28 janvier 1890. — Présidence de M. Arloing. — Hom-
mages faits à l'Académie; par M. Pariset : Les Industriels de la soie, séri-
culture, filature, moulinage, tissage, teinture, histoire et statistique ; par