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                       LES AQUEDUCS                        47 -

l'ouest, par le chemin ou route 17, qui va à Pollionnay,
l'aqueduc a été vu, il décrivait un angle et se dirigeait vers
Varville.
   Un peu plus bas (Pierre-Cale), cote 400 environ, dans
une terre sise au nord de la route 24, et appartenant à la
famille Reymond, on voit, à fleur du sol, le radier en béton
de tuileaux d'un tronçon d'aqueduc; ce radier et son sous-
radier, en béton de chaux et de sable, mesurent o m ,6o entre
la maçonnerie en moellons dans laquelle ils sont insérés. Si
sur ce point la largeur du canal était maintenue, comme à
Vaugneray, à o m ,44, l'enduit avait alors o m ,o8 d'épaisseur
sur chaque piédroit.
   M. Reymond, maire de Grézieu (1887-88), nousadit que
son père avait procédé à la démolition de l'aqueduc dans sa
terre, mais qu'il avait recommandé de conserver ce tronçon.
   En remontant de Pierre-Cale vers Maisons-Brûlées, les
Béchères, ou vers le Recret et Montferrat, on nous dit qu'on
trouve fréquemment des vestiges d'aqueducs. Cela ne prouve
qu'une chose, c'est que les eaux des massifs montagneux,
entre et au-dessus de Pollionnay et de Vaugneray, ont été
captées avec soin, au prix de dépenses considérables, impo-
sées sans doute, à l'époque romaine, par des besoins mul-
tiples et impérieux.
   Ces canaux étaient-ils raccordés à l'aqueduc de Vaugne-
ray, au-dessus ou au-dessous du radier visible dans la pro-
priété de la famille Reymond ? Cela importe peu à notre
étude, nous constatons, cependant, que de Pierre-Cale, jus-
qu'au-dessous du village de Grézieu, où est visible le radier
sur la route, en face la propriété Éveillé, la distance est de
1,700 mètres et la dénivellation de 70 mètres. Si le canal
avait suivi une ligne directe entre ces deux points, la pente
aurait été de o m ,457 par mètre, ou 4 m ,57 par 100 mètres.