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LES AQ.UEDUCS 43 nos convictions. Les aqueducs que Ton voit sur la colline de Grézieu-la-Varenne étaient affectés à des usages simple- ment ruraux, ils n'ont absolument rien de commun avec le monument des Tourillons de Craponne, lequel, dans notre opinion, n'a pas été utilisé pour l'usage auquel il était destiné. La preuve de cette attestation résultera, en ce qui coa- cerne la dérivation des eaux du bassin de l'Yzeron, de l'examen des aqueducs de Vaugneray et de Pollionnay, dont on suit les vestiges jusqu'à une altitude inférieure au sommet du monument des Tourillons. Ceci établi, les con- jectures que nous allons faire sur ce monument et sa desti- nation, seront aussi probantes que possible. En 1877, nous avions vu l'aqueduc de Vaugneray, M. Blanchard, négociant en huiles, à Lyon, et propriétaire à Vaugneray, nous en avait fait relever un croquis assez exact. Nous avions vu, également, les vestiges de l'aqueduc au bas de Grézieu. Ce n'est qu'en 1886, que nous avons vu, sans avoir eu le temps de nous y arrêter, l'aqueduc près de la maison Pilon, sur Grézieu. En 1887, avec M. Cuvier, ingénieur géologue, attaché au percement du tunnel, sous Caluire, nous avons constaté que l'aqueduc, chez Pilon, était à une altitude inférieure au radier qu'on voit au bas de Grézieu. Ce n'est que le 6 mai 1888, sur une opération, vérifiée, de M. Cuvier et de M. Dusert, que l'altitude du radier de ces aqueducs a été ainsi fixée : Au bas de Grézieu et de la maison Éveillé \ . 3 3 om, 5 5 Chez Pilon, au Pirod 326 m ,47 Il y avait donc, sous une ligne fictive, tendant du nord