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DE CHARLES DELESCLUZE 461 n'est déjà que trop engagée et échappera tout à fait à la démocratie. C'est en dehors des formes constitutionnelles qu'est le salut et c'est là qu'il faut l'aller chercher. J'ai vu l'autre jour un de vos concitoyens, M. Gromier, un des coryphées de l'Union libérale, auteur d'une brochure qui a réuni les adhésions les plus diverses, je crois que, sans le vouloir, il fait une mauvaise campagne. Je transmettrai vos amitiés à Langlois. Agréez mes salutations fraternelles. Ch. DELESCLUZE. Paris, 20 juillet 1868. CHER CITOYEN, Merci de votre lettre et des utiles renseignements qu'elle m'apporte sur M. G... J'avais flairé l'intrigant, mais je ne suis par fâché de savoir que je ne m'étais pas trompé. Si le quidam revient, je le soumettrai à l'interrogatoire dont vous me donnez les bases. Encore une fois, merci. Il faut que les démocrates s'en- tendent pour démasquer tous ces faiseurs. Je ne sais où demeure ni ce que fait Charassin, si je parviens à le déterrer, je lui communiquerai vos obser- vations. Me voilà rudement frappé. Au parti de voir s'il veut me laisser succomber. Tout à vous, Ch. DELESCLUZE.