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438 PETITES NOUVELLES LYONNAISES lan me fait supposer que son habitation était au-dessus de la montée, au lieu désigné encore sous le nom d'hôtel de Milan. Le soi-disant hôtel Paterin appartenait, dans le siè- cle dernier, à M. Mayeuvre de Champvieux, et aujourd'hui à M1Ics de Monibriant, ses héritières. Des recherches de M. Vermorel il résulte que cette maison a été bâtie par les Bullioud. La maison qui est contiguë au nord, sans être de la même valeur, est à voir pour son escalier. J'en ignore com- plètement l'origine. Rue Lainerie, n° 5, maison des Frères-Tailleurs, un vrai bijou. M. Paul Saint-Olive en a donné l'histoire. N° 11. Dans la cour, au-dessus de l'entrée de l'escalier, un écusson en cartouche, curieusement travaillé. Malgré son état un peu fruste, je crois y distinguer un chevron. Ce seraient peut-être les armes de la puissante famille des Gor- revod, lesquels, d'après M. Steyert, avaient des possessions dans le quartier. Rue Saint-Jean. — Le n° 11 qui, d'après M. Cochard, servait d'hôpital pour les gens attachés à la maison du gou- verneur. En face de la prison, deux maisons dont les portes sont d'un bon travail. L'une d'elles porte les armes des Bullioud sur l'imposte. Plus près de la Cathédrale, une maison avec des portiques dans la cour. Sur la place du Gouvernement, l'ancien hôtel au levant et au midi ; une fa- çade remarquable par sa cage d'escalier dont M. Martin a donné la gravure. Rue Confort, n° 32, en face de l'entrée de l'Hôtel-Dieu, on remarque une porte d'allée du xvn e siècle et une imposte, chef-d'œuvre de ferronerie. A l'angle de la rue des Chartreux, la maison des sœurs de Saint-Joseph est fort belle sur la cour ; elle doit être de la première moitié du dix-septième siècle.