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LE FIEF DE PLANTIGNY 427
Marguerite Servonat ; 3 ° Louis-François-Marie de Ferrus,
clerc tonsuré du diocèse de Lyon, en 1788 et mort pen-
sionnaire à la Grande Chartreuse où il employait sainte-,
ment et charitablement ses loisirs à confectionner des au-
tels en bois pour les églises pauvres.
Messire Barthélémy de Ferrus, chevalier, officier au ré-
giment de Guyenne, épousa, par contrat du 22 avril 1788,
demoiselle Anne-Françoise-Dominique Nicolau, demeurant
alors à la Déserte, baptisée le 18 novembre 1761 et fille de
Christophe-François Nicolau de Montribloud, chevalier et
de dame Anne-Maric-Hélène Mayeuvrc ; elle avait pour
parrain et marraine Dominique Mayeuvre, écuyer, son
aïeul maternel, et dame Anne-Françoise Nicolau, veuve de
messire Jean-Antoine Bathéon de Vertrieu, sa tante pater-
nelle. En faveur de son mariage, Barthélémy de Ferrus re-
çut de sa mère les fiefs et seigneuries de Plantigny et Mont-
giraud, consistant en château, maisons, vigneronnages,
rentes nobles, terres, vignes, bois, meubles meublants, etc.
Une assistance nombreuse et distinguée fut présente à son
contrat de mariage.
Le 7 juillet 1788, Barthélémy de Ferrus était officier au
régiment de Guyenne et en garnison à Nîmes, et il rece-
vait des officiers de son régiment le certificat suivant :
« Les colonel, lieutenant-colonel, major et anciens
« officiers au régiment de Guyenne certifient que M. Bar-
« thélemy de Ferrus de Plantigny, lieutenant en deuxième,
« a servi audit régiment du 6 juin 1776 à ce jour, savoir
« par lettres de cadet gentilhomme du 6 juin 1776, sous-
« lieutenant de Labizière, par lettres du 30 janvier 1778, et
« enfin lieutenant en deuxième de la Garlière, par lettres
« du I er mars 1786 ; ils certifient, en outre, que M. de
« Plantigny a toujours mérité l'amitié et l'estime de tous
« ses camarades, dont il emporte les regrets, ayant été