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POÉSIE Je rêve aussi... je vois, dans le lointain sublime, Ton glorieux trépas, ô jeune lord Byron ! Quand la Grèce pleurait, descendant de ta cime, Tu vins, tout attendri, chevaleresque et prompt, Combattre, nuit et jour, pour le peuple d'Athènes, Donnant ton or, tes soins, tes conseils généreux A cette nation d'infortunés Hellènes ; C'est ta plus noble gloire et tu mourus pour eux. Génie et dévoûment convenaient à ta taille ; Ah ! TImmortalité plane sur ton tombeau ; Ta lyre s'est brisée au jour de la bataille, Mais ton cercueil en est plus touchant et plus beau ! ADÈLE SOUCHIER.