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4)2                    QUliLQUKS MOTS

  blâment et prétendent qu'il faut dire retenir. Retenir ou
  arrêter ne diffèrent de guère. Toujours est-il que chez
  nous on ne connaît qu'arrêter.
ARRIMAIS (Roan. : An-mais), adv. et iiiterj. Donc, certes,
 présentement, en vérité, Loc. : Arrimais que bien s'accorde.
  Cette locution, dans sa nuance, est difficile à traduire. On
   peut l'exprimer par cet équivalent : donc, puisqit ainsi esi :
     « Vous avez vu_, arrimay, ce te z neroïne d'Angolêmc
  à l'aureure de sa jeunesse. » (Les Canettes').
     Etymolog. hora et magis. L'italien a le même mot
  composé sous la forme oramai.
     L7; à'hora est tombé comme dans orge (Aordeum), on
  (homo), avoir (/;abcre) et le propre mot or (/;ora).
     L'o accentué a donné a, comme dans dame (domini-
  cella). Cet exemple est unique en français, mais commun
  en langue d'oc, dont le lyonnais était un dialecte. Le
  même hora latin a, en effet, donné le ara ou aro (main-
  tenant) du provençal.
     A a donné i comme dans cerise (cerasus), avel/ne
  (avelkna), gîte (jacitum), bond/r (bombitare) etc. On a
  dans le latin même une foule d'équivalences de a et / ;
  avehYma, avellma, etc....
     Magis a donné mais comme il a donné le mai italien,
  \emai des patois lyonnais et forézicn,le maiàes Provençaux,
  le mai du patois du Velay. Mag[i]s est devenu mag's en
  vertu de cette loi que toute voyelle latine atone occupant
  la dernière place du mot disparaît en français (v. anche).
  G est devenu i (équivalent de / ) comme dans /ouer
  Qjaudcre), An/ou (Andeo'avi), etc.
     L's final qui a persisté dans le français est tombé dans
  tous les dialectes de langue d'oc.
     Le bourguignon a l'expression arié: certes, cependant,
  même. C'est évidemment la première moitié à'arrimais.