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LE GLOBE
DE LA BIBLIOTHÈQUE DE LYON
(Suite)
TROISIÈME LETTRE
Paris, 6 avril.
Monsieur le directeur,
Dans l'exégèse du texte d'Edouard Lopez sur les
sources du Nil qui a occupé ma seconde lettre, je me
suis arrêté au point où. le voyageur portugais fait sor-
tir le grand fleuve du lac équatorial que nous avons
reconnu pour l'Albert-Nyanza.
Que vos lecteurs veuillent bien reprendre le texte en
cet endroit. Lopez nous dit que le Nil, une fois sorti du
lac, court pendant 700 milles italiens, s^oit 1157 kilomè-
tres environ, puis forme « l'île de Méroé. »
Calculons sur la carte : les 1157 kilomètres nous con-
duisent à peu près au confluent du Nô et du Nil blanc.
C'est donc là que, suivant Lopez, commence « l'île
Méroé. »
Je me réserve de discuter cette position de l'île Méroé,